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Régime Hyperprotéiné
18 août 2009

Retour de week-end (2nd partie: L'épreuve du cône et l'attrape soleil)

Samedi 16 Aout 2009 vers 12h00

La chasse au soleil

Nous sommes allés voir ce fameux pont du Gard dont tout le monde m’avait vanté la beauté. Le choix venait d’Anna comme très souvent. J’avoue, l’idée était judicieuse. Le site valait vraiment le coup d’œil. Le pont est l’un des plus impressionnants que j’ai pu voir jusqu’ici. En dessous coule le Gardon. De petites plages permettent aux visiteurs et autres touristes de se prélasser au soleil. Cet astre que j’ai fuis durant tant d’années allait me bruler le visage au point de me transformer vingt-quatre heures durant en tout ce que l’on aurait pu imaginer de pire dans un bestiaire de créatures plus repoussantes les unes que les autres. Allongé sur l’une des minuscules plages de galets, je regardais Anna batifoler dans le léger remous du Gardon. Je m’attendais à voir débarquer à tout moment un bourrin vétu d’un gilet de sauvetage à bord d’un canoé mais fort heureusement, aucunes de ces petites embarcation ne vint rompre la legere danse qu’Anna dessinait à fleur de peau.
Après une, puis deux petites baignades rafraichissantes, elle est sortie des flots telle une sirène s’évadant vers la côte. Sauf qu’elle n’oublia pas de se munir du bridge qui lui sert de prolongement visuel lorsque la chasse aux insectes est ouverte. Je n’ai eu aucune notion du temps qui a passé mais il m’a semblé qu’elle m’a abandonné une bonne demi-heure avant de refaire son apparition. Entre temps j’en avais profité pour fouiller le garde-manger à l’effigie d’un petit sac à dos pour me nourrir un peu de ce délicieux jambon que nous avions acheté quelques heures plus tôt.

Lorsqu’Anna a reparue, elle est vite retournée voir si la rivière avait profité de son absence pour se refroidir davantage. Ma sirène qui habituellement est plutôt frileuse était bien contente ce jour là de pouvoir s’entourer d’une eau aussi fraiche.
Quand à moi. J’ai attendu que le soleil soit à son zénith pour profiter de ses bienfaits. Malheureusement pour moi, je n’avais ni épuisette, ni piège pour capturer ses rayons. Il m’a donc fallut user du seul outil que j’avais en ma possession. C’est-à-dire mon visage. Mais ce dernier devait avoir une idée bien différente de la mienne puisqu’il me fit payer cet outrage en revêtant un masque aussi rouge qu’un épiderme mis à nu.

Au dela de tout ce que nous avons vécu durant ces courtes heures au bord de la rivière Gardon, ce que j’ai aimé le plus, c’est être assis sur les galets, à regarder Anna s’amuser au beau milieu du courant. Elle m’a repeté ce jour là que j’aurai dû venir l’accompagner mais mon bonheur à moi n’était rien de plus que de la voir s’épanouir avec simplement les épaules et le visage hors de l’eau…



Dimanche 16 Aout 2009 vers 10h30

L’épreuve du cône au chocolat


Depuis deux jours Anna avait pris pour habitude d’aller s’acheter des gâteaux sans me prévenir. Pour mon bien parait-il. A moins que cette excuse ne fut qu’un prétexte pour laisser libre cours à l’une de ses principales obsessions, la gourmandise.

J’exagère.

Il ne s’agissait pas d’une obsession mais d’une carence en glucose qu’il lui fallait impérativement pallier par une consommation élevée de gâteaux fourrés à la crème au beurre. Si ma volonté faillit sombrer dans la lâcheté, ce fut uniquement de ma faute. Anna m’avait pourtant conseillé de rester bien à l’abris de la voiture le temps pour elle d’aller faire ses provisions en sucreries. Je n’ai évidemment pas tenu compte de ses conseils et l’ai suivi jusqu’à l’entrée de la boulangerie. Puis à l’intérieur, alléché par les différents présentoirs.  La liste aurait été longue si j’avais dû faire l’état des gâteaux qui attendaient bien sagement au frais qu’Anna et moi fassions notre choix. J’avais opté pour un cône au chocolat, salivant à l’idée de mordre dans l’un d’eux à pleines dents. Anna choisi quand à elle de prendre l’un de ces fameux gâteaux fourrés de crème au beurre, un autre recouvert de chocolat puis une quiche lorraine réchauffée au micro-ondes. De retour dans la voiture, j’ouvris par gourmandise le sac renfermant les trésors pour constater que le cône en chocolat que je fantasmais de dévorer faisait partie du lot. Anna affirma alors que la boulangère avait fait une erreur. Je lui confirmais l’avoir pourtant entendue le demander. En fait, je crois bien l’avoir désiré si fort qu’elle a cru entendre une petite voix à l’intérieur de sa petite tête. Toujours est-il que je me suis retrouvé le nez rivé au dessus du cône avec une idée derrière la tête: dévorer un gâteau qui de toute manière terminerait à la poubelle. Finalement Anna est repartie sept ou huit heures plus tard en voiture alors que je m’apprêtais sans le savoir à attendre le train qui devait me ramener sur Marseille. Quand au cône. Il a finit, lui, dans l’estomac de ma belle…

Mardi 18 Aout 2009 vers 08h20

J'ai perdu ce matin mon sixième kilo...




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