Retour de week-end (Interlude nocturne)

Mercredi 19 Aout 2009 vers 01h15

La première partie de nuit à été relativement calme. Peu de travail et pas mal de temps de libre. J’en ai profité pour prendre en photo la majorité des collègues afin d’avoir en ma possession quelques souvenirs. Malgré la chaleur de plus en plus étouffante, j’arrive cependant à tenir le coup même si parfois la lassitude me gagne. J’étais content la veille au matin de découvrir que j’avais perdu à nouveau du poids. Je n’ai désormais presque plus d’appétit. Les glucides et les lipides doivent sans doute manquer à mon organisme qui s’épuise davantage qu’auparavant mais je n’ai plus ni gout ni désir pour les féculents et les repas copieux. Dans un premier temps, j’ai cru que j’allais craquer mais aujourd’hui, je n’arrive plus à me faire à l’idée qu’un jour je devrais retourner à une alimentation normale.

Je pense surtout que j’apprécierai différemment ce dont j’abusais par le passé. Dans le congélateur repose toujours les restes de mon ancienne vie de goinfre. Sorbet aux abricots, saucisses et côtes de porcs cohabitent désormais avec saumon, escalopes de veau et steaks de bœuf. Dans le placard où sont rangées pâtes et autres féculents l’on trouve désormais des boites empilées de thon au naturel, de maquereau au vin blanc et de crabe émietté. Quelques autres de légumes sont là pour me rappeler qu’il ne me faut pas oublier d’en manger quand vient le moment de passer des protéines pures aux protéines et légumes. C’est avec un plaisir relatif que j’en ouvre une de temps en temps car depuis tout petit je n’ai jamais été véritablement attiré par tout ce qui est vert. Un comble lorsque l’on sait qu’il s’agit de ma couleur préférée.

Je réfléchi déjà à ce que je vais écrire sous peu du week-end passé avec Anna. Curieusement, j’ai toujours beaucoup de mal à exprimer par les mots les sensations ressenties même lorsqu’elles sont les plus fortes. Ceux qui me liraient sans me connaître finiraient par croire que j’attache plus d’importance à mon travail qu’à ma vie privée. Ils auraient tort.

Voilà qu’une demi-heure est déjà passée et qu’une autre va précéder la fin de ma pause et j’ai l’impression de n’avoir rien écrit de passionnant. J’ai très envie de reprendre l’écriture de mon roman. Après avoir tenté vainement de mettre un terme à ce qu’il me semblait être une première histoire, j’ai le désir d’aller cette fois-ci jusqu’au bout. Les voyages en train sont une mine. Je veux en faire le sujet d’un livre. Autant autobiographique qu’amusant. C’est fou ce que l’on peut voir dans un wagon lorsque l’on ignore le paysage pour se concentrer sur les voyageurs. On y assiste à des scènes tantôt amusantes, tantôt exaspérantes, mais toujours dignes d’intérêt.
Mon seul souci est de savoir si j’arriverai à continuer d’écrire sur mon régime et avoir assez de volonté pour assurer l’écriture simultanée de mon roman.
Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Ou pour cette nuit plutôt. Je vais éteindre mon ordinateur. Quitter le calme de cette pièce. M’allumer une cigarette et m’intéresser à la conversation que sont en train d’échanger Michel et Daniel…

Comments

[dup family]

attention a ne pasz "fondre" trop rapidement
c est pas bon pour le coeur ( en connaissance de causes)
gros bisous et bon courage
the mother and the father